Notre fonctionnement se veut autogestionnaire, et ce, depuis la naissance de Barricade. Celui-ci a néanmoins évolué au fil du temps, pour s'adapter aux réalités et aux besoins de l'asbl et de ses membres. 

Bien qu'il n'y ait pas de définition consensuelle de l'autogestion, on peut la définir comme étant le fait que les décisions au sein d'une association, d'une structure ou d'un groupe sont prises par l'ensemble des membres qui composent cette association, structure ou groupe. Cela permet aux membres d'être tous et toutes sur un pied d'égalité, sans qu'il n'y ait une personne qui siège au sommet d'une hiérarchie. L’autogestion est ainsi basée sur des principes qui favorisent la collaboration et la réflexion collective.

Concrètement, l'autogestion à Barricade se traduit par :

• La présence (comme membre invité·e ou élu·e) de tou·te·s les salarié·e·s au sein de l'Organe d'Administration ; 

• La présence de tou·te·s les salarié·e·s au sein de l'Assemblée Générale ;

• L'absence de hiérarchie au sein de l'équipe salariée : les décisions stratégiques sont prises collectivement, à voix égales, et au consensus ; 

• Un partage des responsabilités : les responsabilités de chacun·e sont définies collectivement, dans des mandats identifiés ;
• Un temps important dédié aux discussions, pour traiter une variété d'éléments : des décisions organisationnelles, des discussions sur nos fonctionnements, des réflexions politiques, des temps d'évaluation et de réflexion stratégique etc. 
• Une attention au soin : envers les personnes individuellement, et envers le collectif. 

Des analyses produites par Barricade abordent la question de l'autogestion :

• Autogestion - Entre mythes et pratiques - une analyse d'Alexandre Liesenborghs (2017) ;
• Autogestion, transformation sociale et résilience - une analyse de Johan Verhoeven & Edith Wustefeld (2014) ;
• L’autogestion : une expérience qui n’a pas dit son dernier mot - une analyse d'Alice Croquet (2012) ;
• Survivre en milieu autogéré - une étude de Perrine Vanmeerbeek (2025).