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Habiter léger, une alternative sociale, écologique et culturelle ?

Une analyse de Maud Bailly

Les habitats légers et alternatifs peuplent de plus en plus les villes et les campagnes belges. Celles et ceux qui optent pour ce type d’habitat sont poussé·e·s par des motivations économiques, mais aussi, souvent, écologiques et politiques. L’engouement actuel pour l’habitat léger est le reflet d’une société en mutation, dans un contexte de crises multiples. D’aucun·e·s y voient une capitulation face aux inégalités en matière d’accès au logement et face à l’État néolibéral, qui renoncerait à toute politique ambitieuse en ces matières. Cependant, pour les défenseurs et défenseuses de l’habitat léger, ces modes d’habiter constituent des réponses populaires et créatives, qu’il importe de faire reconnaître et de valoriser : elles ne sont pas seulement des pratiques sociales marginales de survie, ou utopiques. Il s’agira de montrer dans cette analyse que, dans un contexte de crise plurielle et radicale, il importe de tenir simultanément plusieurs points de vue : revendications politiques « classiques » et valorisation de pratiques nouvelles.

Cette analyse s’inscrit dans une trilogie sur la thématique de l’habitat :

  • Pour un état des lieux de la législation sur l’habitat léger, voir : Maud Bailly, « Le poids du léger – Débroussailler le labyrinthe juridique de l’habitat léger en Wallonie », Barricade, 2019 ;
  • Sur la crise du logement en Belgique, voir : Maud Bailly, « J’ai mal à mon toit ! Un autre regard sur la crise du logement en Belgique francophone », Barricade, 2019.
Thème: 
Divers